l'U.T.B. vous propose une sortie

à Saint-Germain-en-Laye et à la Fondation Louis                                      Vuitton

Le 17 décembre 2016

•     07h00              Départ pour Saint-Germain-en-Laye                                  

• 10h30  - 12h15

                      Visite guidée, par deux conférenciers, du musée Maurice Denis : le Prieuré .

La marquise de Montespan fit construire à partir de 1678 un magnifique bâtiment, devenu hôpital  général royal. Maurice Denis en devint locataire en 1910, puis propriétaire en 1914,

C’est le premier musée de France quant à l’importance des peintres symbolistes et nabis.

Parmi les œuvres du groupe des Nabis, outre celles de Maurice Denis, on peut voir des toiles de Paul Gauguin, Paul Sérusier, Emile Bernard, Odilon Redon, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Felix Valotton, Piet Mondrian etc.

La chapelle, jouxtant le bâtiment principal, a été restaurée et décorée par Maurice Denis entre 1915 et 1928. Le travail de restauration en fut confié à Auguste Perret, auteur des boiseries et de la tribune.

•    12h30              Déjeuner dans un restaurant de Saint-Germain-en-Laye.

• 15h00             Visite libre

                        de la Fondation Louis Vuitton  et de la très belle  exposition CHTCHOUKINE

Sensiblement à l’époque où la génération moderne des grands marchands d’art prend son envol, un collectionneur russe, issu d’une dynastie de riches industriels orthodoxes vieux-croyants, vint à Paris en 1897. Il s’appelait Sergueï Chtchoukine (1854-1936) et allait constituer, essentiellement entre 1898 et 1914, par ses choix personnels et quelques conseils avisés de grands marchands d’art, une monumentale collection : « Chtchoukine, le collectionneur qui a enflammé l’art à Moscou ».

Devenu propriétaire du palais Troubetskoï, il eut à le meubler et décorer : Matisse contribua à cet aménagement en créant, spécialement pour le palais, La Danse. Chtchoukine d’ailleurs, bon prince, le présenta à Morozov, qui avait lui aussi des soucis de décoration pour son propre palais.

Au cours de ce premier séjour parisien de 1897, le collectionneur, que son tropisme naturel portait  vers les peintres impressionnistes,  post-impressionnistes et modernes, acheta son premier tableau de Claude Monet, suivi de nombreuses œuvres de Cézanne, Rousseau, Derain, Lautrec, Van Gogh,  Degas et  Gauguin.

Il acquit également une grande partie de la première période cubiste de Picasso, dont Les Trois Femmes, et des pièces maîtresses des périodes bleue et rose du peintre, périodes qui manquent tant en France.

Les relations d’affinités que Chtchoukine a très rapidement nouées avec les plus grands marchands d’art de l’époque, les Paul Durand-Ruel, Ambroise Vollard, Georges Bernheim et Daniel Henry-Kahnweiler, ou tout particulièrement avec les artistes Monet et Matisse, puis Picasso, ont fortement influencé l’élaboration de sa collection, exemplaire de l’art le plus radical de cette époque, le plus à l’avant-garde.

“Chtchoukine commença une collection d’un art impopulaire rejeté par le Louvre. Peut-être ressentait-il les événements qui allaient changer le monde… Il collectionne l’art qui  préfigure l’ensemble des catastrophes“

La Fondation Vuitton indique que Chtchoukine aurait acheté lors de ses séjours à Paris entre 1895 et 1914 plus de 250 tableaux d’art moderne, dont 8 Cézanne, 16 Derain, 16 Gauguin, 38 Matisse, 13 Monet et une bonne cinquantaine de Picasso (certains parlent d’une centaine).

Qu’une aussi conséquente partie de la collection Chtchoukine soit montrée 4 mois durant en France (127 œuvres sur un total de 274 !) est réellement un événement rare et une occasion dont il vous faudra absolument profiter !

L’exposition présente également une trentaine de pièces majeures de l’avant-garde russe (constructivisme, suprématisme), dont des œuvres de Kasimir Malevitch, Alexandre Rodtchenko, Vladimir Tatline, Lioubov Popova, Michel Larionov, et Olga Rozanova. C’est l’un des partis pris de l’exposition que d’établir des confrontations entre maiÌ‚tres modernes et artistes de l’avant-garde russe, afin de restituer au mieux l’onde de choc de ce dialogue plastique.

•     17h30             retour à Auxerre (arrivée vers 20h00)

                             Prix du voyage adhérent :                 96€

                             Prix du voyage non  adhérent :      100€                          

Afin de faciliter l’achat des billets pour la  Fondation Louis Vuitton, (la Fondation ne proposant pas de  billets de groupe) nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire très rapidement. Dès votre inscription nous achèterons les billets.